samedi 19 août 2017

DE PARACAS A NASCA : SUR LA PANAMERICAINE

lignes de Nasca : l'arbre
Nous arrivons à Paracas et remontons les vélos au terminal de bus. Il nous faudra 2 bonnes heures
pour préparer les vélos et tout remette dans les sacoches. Nous finissons de nuit et heureusement l’auberge de jeunesse est toute proche.








Le lendemain, nous profitons de nos vélos « à vide » pour aller visiter la réserve nationale de Paracas.
Nous sommes enchantés par les paysages ; nous sommes au milieu du désert. La route est agréable et nous sommes entourés de sable. On se croirait au Sahara. Puis au bout d’une heure, nous apercevons l’Océan. Le contraste entre le bleu de l’océan et le jaune du désert est tout simplement magnifique.





Nous passons donc cette 1ère journée à vélo dans ce décor et nous sommes tous enchantés de cette découverte.

Après une bonne nuit de repos, nous quittons Paracas pour le Sud. Nous devons pédaler sur la Panaméricaine et cela n’est pas facile. La route est très fréquentée notamment par les camions et les bus ; heureusement le bas-côté est large et nous pouvons pédaler. Mais c’est sans cesse des klaxons. 

Nous découvrons aussi l’autre face du Pérou : le pays est une décharge à ciel ouvert ; partout des détritus, des odeurs nauséabondes.



Après 45 kms, nous posons le camp, derrière une église et à côté d’un poste de police au péage d’Ica.
Nous aurions préféré meilleur endroit pour notre 1er bivouac au Pérou mais nous n’avons pas le choix, il est déjà tard.


Nous reprenons toujours la Panaméricaine pour nous rendre à Huacachina, une oasis au milieu des dunes. C’est dimanche et il y a énormément de monde. Nous montons au sommet d’une dune pour voir le coucher de soleil. Le site est beau mais c’est toujours très sale ; des déchets partout et des buggy et quads qui grimpent sur les dunes. On imagine la beauté du site quand il a été découvert, lacs, palmiers au milieu des dunes mais il est devenu un lieu très touristique avec hôtels… Nous trouvons cela dommage car que deviendra le site dans quelques années ?





Nous comparons avec la dune du Pyla toute aussi jolie et beaucoup plus propre.

Eliott répète souvent : ‘C’est joli mais c’est sale ! »


Nous pédalons sur la Panaméricaine pendant 6 jours et nous posons la tente dans des endroits peu communs (à l’intérieur d’une église, dans une ruine). Nous traversons des hameaux où nous pouvons nous réapprovisionner en fruits et le reste du temps, nous sommes dans le désert. Imaginez une grande ligne droite au milieu de rien et au loi les montagnes qui commencent à se dessiner au fur et à mesure de notre avancée. C’est vraiment très beau.


marché dIca


notre logement pour une nuit

la route au milieu du désert

Hum les bons jus d'oranges

à l'ombre pour pique niquer

lignes de Nasca : les mains

Nous sommes maintenant à Nazca, où nous resterons 2 jours pour préparer notre ascension vers les montagnes. Nous sommes à 620m d’altitude et devons passer un col à 4300m. Il faut donc nous réapprovisionner en nourriture et en eau, les vélos vont être encore plus chargés et notre montée va donc se faire lentement.


Nous recevons de très nombreux messages qui nous font tous plaisir mais nous ne pouvons malheureusement pas vous répondre individuellement car nous avons très peu de connexion internet (et oui nous sommes dans le désert !) donc nous allons essayer de répondre à vos questions à travers cette page.

Nous avons 7h de décalage avec la France (quand il est midi au Pérou, il est 19h en France).
La nuit tombe très vite, à 18h.Généralement, nous arrêtons de pédaler au plus tard à 16h30/17h, le temps de monter le camp, de préparer le repas ; nous sommes dans la tente et nous nous endormons vers 19h30/20h. Le jour se lève tôt, il nous faut presque 2 heures pour tout ranger et nous préparer. Nous pédalons en moyenne 3h/jour avec les nombreuses pauses, repas, sur une journée de 7h. Nous faisons une moyenne de 40 km/jour avec une journée à 55 kms.

Nous devrions rester au Pérou 1 mois ½, la Bolivie est effectivement proche mais nous allons être maintenant en montagne et les kilomètres vont être moindre.



Hasta luego…(à la prochaine connexion internet)

6 commentaires:

  1. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

    RépondreSupprimer
  2. Petit coucou les voyageurs!
    Je vois que vous êtes tous en forme, ça fait plaisir. Quel courage à vous 4 pour pédaler autant de km.....
    L'essentiel est que vous passiez de supers moments. Merci de nous faire partager vos émotions et vos découvertes.
    On a l'impression de voyager avec vous un petit peu comme ça. Gros bisous à vous et à très vite ��

    RépondreSupprimer
  3. Coucou les aventuriers. Quel immense plaisir de vous suivre, non pas, pas à pas, mais coup de pédale après coup de pédale !!! Que de belles images vont rester dans vos mémoires et tous les moments riches qui y sont rattachés !!! Nous pensons très souvent à vous, nous en parlons autour de nous et les amis nous questionnent, fascinés par votre courage et cette si belle expérience de liberté. Bonne, belle et riche continuation. Chantal et André

    RépondreSupprimer
  4. Bonjour de Madrid !!! Les choques sont bons lorsqu'ils sont au début. Comme cela les choses paraissent moins choquantes par la suite, héhé ! Content de vous lire et de voir que les enfants se font au voyage (je suppose, car je n'ai pas encore vu leur rubrique). Bon courage et une bise à tous. Bernard et Valeria

    RépondreSupprimer
  5. Bonjour à toute la famille André, Je vous souhaite de belles rencontres dans cette grande aventure.
    Xavier R.

    RépondreSupprimer
  6. quel courage!que des pensées positive ! vous laissez apparaître que du bonheur et le plaisir que vous avez à faire ce tour du monde à vélo avec vos 2 enfants!
    merci encore de partager tout ceci avec nous tous par l'intermédiaire de ce blog!
    de ggros bisous à tous les 4

    RépondreSupprimer