mercredi 7 mars 2018

ENTRE MONTAGNES ET MER




Nous continuons vers Bedugul et la journée fut très difficile. Les routes sont très pentues, nous avons passé la majorité du temps à pousser nos vélos. Dans l’après-midi un orage éclate et nous enfilons nos vêtements de pluie pour avancer sous des trombes d’eau. Rodolphe aura du mal à pousser son vélo dans les pentes à plus de 28% ; le vélo est tellement lourd qu’il a tendance à repartir en arrière. 


Nous trouvons un abri sous un préau mais la pluie ne cesse de tomber et nous devons absolument avancer pour trouver un toit pour la nuit. Nous profitons d’une accalmie pour repartir mais ça ne durera pas longtemps ; nous sommes trempés quand nous arrivons à l’hôtel. Une bonne douche et un bon repas auprès d’un feu de cheminée nous réchauffera.






Le lendemain, la pluie est toujours là et nous décidons de rester au sec et profitons de la journée à nous reposer.

L’Indonésie est le plus grand pays au monde de religion musulmane, sauf Bali qui fait l’exception en étant hindouiste. Une minorité de personnes (5 %) sont musulmanes et effectivement nous rencontrons à Bedugul des femmes voilées. Le matin nous sommes réveillés de bonne heure par l’appel à la prière. Eliott trouvera ça joli.

Après une journée de repos, nous reprenons la route sous un grand ciel bleu. Nous nous arrêtons rapidement au lac Bratan pour visiter le temple Pura Ulun Danu. Le site est magnifique, nous restons un moment à nous balader dans le parc. De retour sur le parking pour récupérer nos bicyclettes, nous apercevons 2 autres vélos. Il s’agit d’un couple belge à la retraite. Cela fait 5 ans qu’ils voyagent chaque année, durant les 5 mois d’hiver, en Asie. Ils n’avaient jamais fait de vélos auparavant et s’y sont mis à l’âge de 60 ans. Ils sont depuis accros à la petite reine.






La route traverse ensuite une forêt qui surplombe le lac et des dizaines de singes sont là, sur le bas-côté et traversent la route devant nous. Ils ne sont pas agressifs et un peu peureux quand nous arrivons à leur hauteur.




Nous prenons toujours de la hauteur et surplombons les lacs Danau Buyan et Tamblingan. La vue est spectaculaire.







Puis enfin, après des kilomètres de montée, la descente vers l’océan arrive. Au début la route est en pente douce, elle est très agréable et le paysage est bien vert. Nous nous arrêtons au bord de la route pour aller voir une grande cascade. Rodolphe restera près des vélos pendant que Sandrine descendra le chemin menant à la cascade avec les enfants. A peine arrivés sur le site qu’une forte pluie se met à tomber, nous remontons le chemin qui coule à flot et arrivons trempés jusqu’aux os à nos vélos où Rodolphe a juste eu le temps de les protéger avec la bâche et s’abriter dessous.











Le lendemain, la route continue à descendre mais cette fois avec un fort dénivelé ; c’est assez impressionnant de voir des pentes aussi raides. Rodolphe, toujours très chargés est obligé de freiner avec les pieds ou en tirant sur le câble. Pauline a mal aux mains à force de freiner de toutes ses forces.

Nous voilà alors à Lovina Beach. Quel changement avec tout ce que nous avons vu ces derniers jours.
La ville est très touristique : des hôtels, des restaurant de partout. On ne fait pas un mètre sans être sans cesse accosté pour nous vendre quelque chose (taxi, excursion, vêtements, bijoux, repas …).


Nous irons voir les dauphins au lever du soleil. Pour cela, debout à 6 heures pour embarquer sur une pirogue et partir au large. Des dizaines de pirogues naviguent avec des touristes, comme nous, à vouloir voir les dauphins. On ne sera pas déçu, on en verra de tous les côtés. Ce sera un régal pour les enfants. Eux qui parlaient de voir les dauphins bien avant notre départ de la maison. Les voilà comblés.


Après 2 jours de pédalage, nous voilà dans un hôtel en bord de mer. Vers 16 heures, comme chaque jour, nous cherchons un endroit pour la nuit. Ce jour-là, il n’y avait absolument rien depuis plusieurs kilomètres quand nous arrivons devant un hôtel. Sandrine va se renseigner sur le prix mais cela ne rentre pas dans notre budget, elle demande s’ils n’ont rien de moins cher, même une petite chambre. La réceptionniste nous propose alors une minuscule chambre qui est normalement réservée aux chauffeurs. Vu l’heure et le manque d’hôtel dans le coin, on accepte sans souci. Nous avons déjà dormi dans des endroits exigus et on est bien content de pouvoir avoir cela.

En attendant que la chambre soit préparée, on profite de la piscine. Au bout d’1/2 heure, la réceptionniste revient et nous dit qu’elle a vu avec son boss : il nous propose une grande chambre pour le même prix. Il souhaite que les enfants soient à leur aise et contents de leur séjour chez eux. Ils auront même droit à une glace. Nous voici donc installés dans une belle chambre spacieuse. Le soir, la réceptionniste nous dit que son boss veut offrir le repas aux enfants. Finalement on aura droit chacun à un plat de notre choix. Qu’il est sympa ce Boss !!!  (que l’on ne verra d’ailleurs pas !)


Nous resterons 2 nuits dans cet hôtel de bord de mer avec piscine pour nous tout seul. En effet, nous sommes en basse saison et la plupart des hôtels sont vides. Les enfants se verront offrir tous leurs repas pendant le séjour. Ils sont aux petits soins…

Nous partons aussi faire un treck sur le Mont Batur, un volcan en activité, culminant à 1717 m d’altitude, pour voir le lever de soleil sur le Mont Agung, plus haut volcan de Bali, également en activité et qui a d’ailleurs eu une éruption récemment (au mois de janvier dernier).
Pour cela, départ de l’hôtel à 2 heures du matin pour 1h30 de voiture. A 4 heures du matin, un guide nous attend pour commencer l’ascension. D’abord sur une route goudronnée puis sur un chemin qui nous mène au sommet du volcan. Nous sommes éclairés par des lampes torches et les enfants sont fiers de grimper en pleine nuit, non pas sous les étoiles mais sous les éclairs. Après 1h30 de marche et 700 mètres de dénivelé, nous voici au sommet pour attendre le lever du soleil. Quelques minutes plus tard, nous assisterons à un beau spectacle malgré de gros nuages. Les couleurs sont magnifiques.


 Nous nous approcherons aussi de fumeroles ce qui plaira beaucoup à Eliott et Pauline de voir la fumée sortir de la montagne.







Notre prochaine étape sera à Amed, petit village de pêcheurs à l’Est de Bali…




 


Rodolphe a une petite devinette, il a changé les paroles d’une chanson. A vous de retrouver l’auteur et le titre. On est certain que Titou et Karine trouveront.

« A Bali, quand il fait gris, il fait pluie et quand il fait 23 il fait froid…lalalala.... »



Pauline vous donne aussi les réponses à ses devinettes sur le coin des enfants.

3 commentaires:

  1. ♪♫♪♫
    "Son écharpe est mouillée... merde
    J'aurais du mettre un K-way se dit-il
    .../...
    L'élégance n'a d'importance que si l'on y pense"
    ♪♫♪♫

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  2. coucou à vous tous,
    Je vois que vous avez essuyé de la pluie en averses et orages cela ne devait pas être agréable mais finalement vous avez tout de même trouvé des abris sympas. De plus à Bali on se lève tôt pour les escapades, (il paraît que l'avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt), 2H du mat pour grimper au volcan, cela doit être un peu difficile pour les grands mais vous avez des enfants très courageux , bravo à tous. Impressionnée aussi par les singes au milieu de tous, et les dauphins. Je pense qu'effectivement vous avez du vous régaler et en particulier les enfants, que de souvenirs ils vont emmagasiner dans leurs têtes, ils auront aussi peut-être l'envie de bourlinguer quand ils seront grands c'est super !!!!
    Voilà, je vous souhaite une bonne continuation et au plaisir de vous lire. gros bisous à vous quatre

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  3. hello les aventuriers, nous avons été impressionné par les efforts que vous avez du tous faire pour affronter la pluie et ces routes tantôt montante, tantôt descendante !! quel courage et en plus sous la pluie. j'espère que maintenant vous profitez du soleil et que la pluie vous a abandonné. que la vue est belle en haut de ce volcan ! on vous envoie plein de courage et on vous embrasse.
    thomas et nadine.

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