EN PAYS CATALAN

Merci à tous pour vos soutiens d’encouragement ! ça fait chaud aux pédales…

Nous venons de quitter la région de Barcelone et rentrons dans les terres pour nous diriger vers Madrid.

Mais pour en arriver là,

nous avons pédalé quelques kilomètres …

Dimanche 16 juillet, au soir, soir nous sommes arrivés à Sant Marti d’Empuries et sommes tombés sous le charme de cette petite ville de bord de mer. Il était déjà tard et nous avons décidé de dormir à la belle étoile sur la plage. Quel pied ! Les enfants en redemandent. Sauf qu’au milieu de la nuit, un gros tracteur est venu nettoyer la plage pendant près d’une demie heure ; L’inconvénient est qu’il nous a réveillé (sauf Eliott qui n’a rien entendu du tout !), l’avantage est que le sable était tout propre au réveil.

A peine réveillé, au petit matin, que nous étions déjà dans l’eau. Quel régal de pouvoir se baigner et de se sentir seuls.

La cote est jolie quand il n’y a pas trop de monde.

 Notre route passe sur les chemins agricoles ce qui use pas mal les vélos. Surtout celui de Rodolphe qui est plus chargé et lourd que les autres. Sur les chemins, nous faisons des pauses réparations et les enfants en profitent pour faire des parties de bataille. Ils n’auront jamais autant joué aux cartes que ces derniers jours.

Malgré les petites réparations de fortune, une pièce a cassé sur l’axe de roue arrière du vélo de Rodolphe ce qui nous contraint de rester 2 jours à Palamos pour l’amener dans un magasin de cycles. Nous avons donc élu domicile dans un camping, ce qui convient totalement aux enfants qui peuvent profiter de la piscine et se sont fait des copains/copines.

Il nous faut enfin reprendre la route, traversant la campagne et des petites villes de bord de mer. Nous bivouaquons dans des endroits tout aussi différents les uns que les autres ; nous avons même dormi sur le parvis d’une Mairie tout engazonné.

Nous avons passé les 500 kms à  La Cassa de la Selva, un joli rond point était là pour fêter ça ...

 

Nous avançons à notre rythme pour arriver à Gérone. Nous ne nous attendions pas à une aussi belle ville. Nous passons la fin d’après-midi à visiter et nous rebroussons chemin sur quelques kilomètres pour trouver un endroit tranquille pour la nuit.

Nous aurons donc fait une journée de 45 kms.

Le lendemain, nous profitons encore de la matinée pour continuer la visite puis nous prenons un train pour Barcelone. Nous voulons nous rendre dans la banlieue de Barcelone où nous attendent Clément, Nuria et leur petite Zoé.

Pour cela, le chemin va être très long car de Barcelone, nous devons prendre un RER . C’est toute une expédition avec les vélos. Nous devons prendre les ascenseurs, vélo après vélo. Ceux des enfants passent bien mais les nôtres, bien chargés, ne passent pas, il faut donc les cabrer et les tenir sur une roue dans l’ascenseur. C’est tout un effort physique pour les porter avec tout leur poids. Surtout qu’il n’y en a pas qu’un seul mais plusieurs à prendre avant de se retrouver dans le train de banlieue qui nous déposera 1h plus tard à Sant Andreu de la Barca, où là aussi nous devrons prendre encore un ascenseur pour sortir du quai. Il est 18h et la journée a déjà été bien longue.

Nous savions alors que la route allait monter mais nous ne nous attendions pas à ce que ça monte aussi longtemps. En plus, le tonnerre gronde et rapidement nous pédalons sous la pluie. Le dénivelé est important et nous avançons au pas d’escargot.

Vers 20 heures, nous appelons Clément qui viendra chercher les enfants et leurs vélos puis fera un 2^ème voyage pour récupérer toutes nos sacoches afin de nous alléger et de pouvoir continuer les 5 derniers kilomètres.

Nous arriverons chez eux, à près de 600m d’altitude, à 21h30 bien fatigués et trempés.

Le lendemain, nous passons la journée à visiter Barcelone et le soir, Clément et Nuria nous régalent avec un repas espagnol.

 Un grand merci à eux pour leur accueil.

Les enfants se sont bien adaptés à notre vie de nomade ; on essaie le plus souvent de s’arrêter le midi (vers 14h) dans un parc afin qu’ils puissent jouer un moment avant de reprendre la route.

Voilà donc notre joli quotidien…