VIVA ESPANA

Ca y est nous avons quitté la France pour un an, nous voilà en Espagne depuis le 14 juillet.

Nous avons passé la frontière au col de Panissars ; non sans difficultés à cause du dénivelé. Nous avons alterné pédalage et marche en poussant nos vélos, trop lourds dans ces conditions.

Côté français

pour arriver au col de Panissars

Depuis le Boulou, nous empruntons la Pirinexus, une cyclo-route qui nous fait passer dans des chemins de terre et des petites routes de campagnes. Cela évite de passer sur les grands axes de circulation, trop dangereux. En plus, on découvre des paysages très différents (forêts de chênes, champs de blé, maïs, vergers). C’est très agréable de pouvoir avancer dans de belles conditions d’autant plus que depuis le début, nous avons la tramontane qui nous pousse et cela aide beaucoup ! Et grâce aussi à notre bonne forme physique et notre bon moral. Nous trouvons suffisamment d’eau et d’ombre pour palier à la chaleur.

chemin de terre après la frontière

dur dur !!! Aussi bien la montée que la descente

Arrivés à La Jonquera, nous décidons de continuer à pédaler, malgré la fatigue, pour quitter la ville  au plus vite. Nous ferons quand même un petit arrêt au supemercat pour acheter… de l’eau !

Au loin, La Jonquera

Nous traversons donc ce bourg pour rapidement monter sur les hauteurs ; nous sommes bien fatigués de la journée et voulons nous arrêter. Nous demandons à un restaurant s’il est possible de poser la tente dans le champ d’à côté mais il nous parle d’un feu et nous demande d’attendre. Nous voyons alors une énorme fumée monter et devinons qu’un incendie n’est pas très loin. Nous discutons alors avec des jeunes ados français en colo et allons demander au responsable s’il est possible de camper dans leur enceinte. On nous répond que cela aurait été avec plaisir mais que vu l’incendie, au Perthus, il nous faut redescendre au village car cela est trop dangereux de rester ici. Avec le vent, l’incendie peut arriver en moins d’une heure et ils devront évacuer rapidement. Il y a 4 ans un incendie avait ravagé tout le secteur et le centre de vacances avait complètement brûlé. Ils insistent vraiment pour que l’on redescende ; nous retournons alors à la Jonquera en descendant les 2 kms qui avaient été si durs à monter et nous passons donc la nuit dans un hôtel.

Aujourd’hui nous sommes à Sant Pere Pescador où nous retrouvons la Méditerranée plus précisément le Golfe de Rosas. Baignade assurée !

Nous ne savons pas encore si nous rejoignons Barcelone à vélo car la route près de la côte est dangereuse pour les cyclistes.

Nos vélos ont un petit peu souffert car le franchissement des Pyrénées s’est fait sans goudron, que sur des chemins pour VTTistes.

Nous vous disons à bientôt car c’est l’heure de la baignade !!!